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Petit Lexique des Yôkai
Bestiaire Japonais

Principaux Yôkai classés par genre

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Yokai Tengu
Yokai Tengu
Yukoart

TENGU

Les tengu (« chien céleste ») sont des dieux mineurs des croyances populaires et du folklore japonais. Ils font partie des traditions de la plupart des religions japonaises, le shintoïsme et le bouddhisme, où ils sont classés comme marakayika. Zoomorphes comme la plupart des kami, ils sont représentés sous forme de corbeaux. Ils sont parfois associés aux dieux Saruta-hiko, Susano-o, et enfin, Garuda, une divinité bouddhique ailée. Parce qu'ils vivent dans les montagnes, surtout les yamabushi tengu (lit. « Chien céleste qui aiment la montagne »). Il arrive qu'on les confonde avec les yama no kami (lit. « Esprit de la montagne »), représentés comme de grands arbres, qui sont les protecteurs des montagnes. Les tengu sont un sujet populaire de l'art, du théâtre, et de la littérature japonaise.

Source : Wikipedia

Yôkai Oni
Yôkai Oni
Masque d'Oni

Oni

Les oni (鬼?) sont des créatures du folklore japonais populaire dans les arts, la littérature et le théâtre nippon.

Leur apparence diverge de source en source, mais ils ont habituellement : une forme humanoïde, une taille gigantesque, des griffes acérées, deux cornes protubérantes poussant sur leur front, des poils ébouriffés et un aspect hideux. Cependant, comme leur forme n’est pas totalement définie, certains détails de leur anatomie varient énormément comme : le nombre d’yeux, de doigts ou d’orteils qu’ils possèdent, ou bien la couleur de leur peau, qui est par contre généralement rouge ou bleue. Quoi qu’il en soit, ils entretiennent des similitudes avec les trolls et les ogres ; en français, on traduit leur nom par « démons » ou « diables ».
Les oni sont couramment dépeints portant des pagnes de peau de tigre et maniant un gourdin de fer appelé kanabō (金棒?). De cette représentation découle l'expression « oni-ni-kanabō » (鬼に金棒?, oni avec un gourdin de fer), c'est-à-dire être invincible ou imbattable. Elle peut aussi être utilisé dans le sens « de fort au-delà de fort » ou celui de voir une ou plusieurs de ses habilités naturelles améliorées grâce à l’utilisation d’un outil.

Source : Wikipedia

Yôkai Kappa
Yôkai Kappa
Yukoart

Kappa

Le kappa est réputé pour chercher à attirer les humains ou les chevaux dans l'eau. Ils ont l'apparence de tortues anthropomorphes, parfois avec une bouche en forme de (ou à l'apparence de) bec et le sommet de leur crâne est légèrement creusé, entouré de cheveux. Cet affaissement est rempli d'eau, liquide duquel ils tirent leur puissance. Ainsi, si l'on salue un kappa à la manière japonaise (en s'inclinant), il vous salue en retour et perd toute son eau, devenant alors inoffensif. Le kappa est en effet un être très poli, même s'il aime faire de nombreuses méchancetés. Certains kappa sont cependant représentés sans cet affaissement, le sommet de leur crâne étant simplement chauve.

Yôkai Nekomata
Yôkai Nekomata
source...

Nekomata

Le bakeneko ou nekomata (化け猫, monstre-chat) est une légende du folklore japonais transmise oralement qui serait à l'origine du bobtail japonais.
Ce chat fantôme hante son foyer en menaçant la maisonnée et projetant des boules de feu. Il est souvent décrit comme se dressant sur ses pattes arrière prenant alors forme humaine. Il se peut également qu'il finisse par dévorer son maître dans le but de prendre sa place. Comme il est en apparence un chat tout à fait ordinaire, on ne laissait pas approcher les chats des cadavres car la légende veut que le bakeneko ait le don de réanimer un corps sans vie en sautant sur celui-ci, le ramenant ainsi à la conscience.
Parmi les autres légendes sur le bakeneko, on note qu'ils adoraient laper de l'huile de lampe (ce qui fait que beaucoup de chats aient pu être accusés à tort, cette huile étant alors faite à partir de graisse de poisson) ou que leurs cadavres avaient la taille de celui d'un homme.

Yôkai Ubume
Yôkai Ubume
source...

Ubume

Ubume (産女, ubume?, litt. femme ayant porté un enfant) est un yōkai du folklore japonais. Il s'agit de l'esprit d'une femme morte en donnant naissance à son enfant. En général, elle apparaît vêtue d'une robe blanche et cherche à rentrer en contact avec son enfant.

Yôkai Tanuki
Yôkai Tanuki
Illustration de Richard Svensson

Tanuki

Le tanuki est, dans la mythologie japonaise, l'un des yōkai (esprits) de la forêt, inspiré du chien viverrin, sous espèce de canidés ressemblant au raton laveur et également confondu avec le blaireau, auquel les japonais attribuent des pouvoirs magiques. Maître des déguisements, il est réputé pouvoir changer de forme à volonté. Les tanukis sont souvent représentés portant un chapeau de paille et une gourde de saké, avec un ventre rebondi qu'ils utilisent comme un tambour et des testicules de grande taille, qui donnèrent naissance à des dessins et des légendes humoristiques. Symbole de chance et de prospérité, ils sont présents dans l'art et les contes japonais depuis le Moyen Âge et restent très populaires dans leur pays d'origine, comme le prouve notamment le film Pompoko.

Yôkai Karakasa
Yôkai Karakasa
Illustration de Richard Svensson

Karakasa

Le karakasa (唐傘 - ombelle en papier) ou Kasa-obake (傘お化け - ombrelle fantôme) est une ombrelle qui, abdonnée depuis plus de 100 ans, aurait prit vie. On le trouve très fréquemment dans les contes et légendes, mais aussi dans la pop culture japonaise.
Son apparence est assez standardisée : il s'agit toujours d'une ombrelle dotée de 2 bras, se tenant sur une seule jambe et portant une geta (chaussure japonaise), munie d'un oeil unique, ouvrant la bouche et tirant la langue. On trouve fréquemment les ombrelles hantées à côté des lanternes hantées, ces deux-là s'entendant manifestement bien.

Yôkai Futakuchi Onna
Yôkai Futakuchi Onna
Yukoart

Futakuchi-Onna

La futakuchi-onna ("femme à deux bouches") a l'apparence d'une femme normale, à ceci près qu'elle possède deux bouches : une bouche au milieu du visage comme tous les êtres humains... et une seconde située à l'arrière du crâne en dessous des cheveux.
Cette bouche surnaturelle possède des lèvres, des dents, une langue... et demande à être nourrie régulièrement. Elle est même dotée d'un très grand appétit, et si la femme ne lui apporte pas à manger, elle lui murmure des menaces ou des choses horribles ; elle peut même se mettre à pousser des cris stridents ou à causer des souffrances terribles à sa propriétaire.
Les cheveux de la futakuchi-onna peuvent se mettre à bouger comme des serpents ou des tentacules, prenant les aliments et les portant jusqu'à la seconde bouche qui se nourrit alors d'elle-même.

Yôkai Chochin'Obake
Yôkai Chochin'Obake
Des series Les 100 histoires (Hyaku monogatari)

Chochin'Obake

La futakuchi-onna ("femme à deux bouches") a l'apparence d'une femme normale, à ceci près qu'elle possède deux bouches : une bouche au milieu du visage comme tous les êtres humains... et une seconde située à l'arrière du crâne en dessous des cheveux.
Cette bouche surnaturelle possède des lèvres, des dents, une langue... et demande à être nourrie régulièrement. Elle est même dotée d'un très grand appétit, et si la femme ne lui apporte pas à manger, elle lui murmure des menaces ou des choses horribles ; elle peut même se mettre à pousser des cris stridents ou à causer des souffrances terribles à sa propriétaire.
Les cheveux de la futakuchi-onna peuvent se mettre à bouger comme des serpents ou des tentacules, prenant les aliments et les portant jusqu'à la seconde bouche qui se nourrit alors d'elle-même.

Yôkai Kitsune
Yôkai Kitsune
source...

Kitsune

Les noms qu'on leur donne sont souvent féminins, ce qui signifie que les kitsune sont perçues comme une notion féminine, on parle alors de femme-renarde. Elles sont rusées, jouent des tours et sont douées de pouvoirs magiques. N'importe quel renard est censé devenir capable de changer de forme quand il atteint un âge avancé (souvent une centaine d'années), et ses pouvoirs ne cessent de croître avec le temps et parallèlement de nouvelles queues lui poussent.
Les kitsune sont souvent associées avec la divinité du riz Inari. Au départ les kitsune étaient les messagers d'Inari, mais les deux notions ont été assimilées au fil du temps l'une à l'autre. On trouve des kitsune à l'entrée des sanctuaires d'Inari. Les kitsune sont reliées tant aux rites shintos, taoïstes que bouddhistes.